Dans le cadre d’un appel de texte sur Atramenta, j’ai écrit un texte sur le monde du travail. Le but du jeu est d’obtenir un recueil (dans les 600 pages !) qui s’intitulera : Un monde pourri tome 2.
On voit qu’il y a un a priori car on est sensé écrire un texte assez négatif sur le travail, les difficultés, le stress, le chômage, etc.
Personnellement je vis dans une petite bulle que je me suis choisi, je n’ai aucun risque d’être au chômage ou presque, le stress n’est pas trop important, et le relationnel est très bon. Je n’ai en fait aucune raison de me plaindre. Mais je ne suis pas aveugle, j’observe autour de moi, je sais que pour beaucoup d’autres, ce n’est pas aussi simple.
Donc j’ai écrit le texte suivant :
Aminata ou la question humaine
Le titre fait référence au film La question humaine, excellent film avec Mathieu Almaric.
Voici le début du texte :
« Comme d’habitude, Aminata s’était endormie la veille sur ses livres d’informatique, cette fois entre les pages de programmation JAVA et les règles élémentaires du management de projet.
Comme chaque matin, elle se préparait pour sa journée comme un soldat fourbissant son arme pour le combat. Elle se lava méticuleusement, se maquilla, coiffa ses cheveux au petit poil. Rien ne devait dépasser, jurer ou laisser deviner la moindre faille. Elle scruta attentivement son image dans la glace, elle, parfaite en tailleur jupe, son décolleté offert juste ce qu’il fallait pour se mettre les collègues masculins dans la poche mais une apparence suffisamment stricte pour se faire respecter, notamment de ses subordonnés.
Mais aujourd’hui, elle devait faire face à un clash qu’elle n’avait pas su anticiper. »
Mais quel clash ? Si vous voulez le savoir, c’est à lire ici 🙂 (lecture et téléchargement gratuits) :
Aminata ou la question humaine
Belle journée à toutes et tous, bien au chaud !
Si tu as besoin d’une personne stressée par son travail, tu pourra t’inspirer très librement des mes multiples recherches d’emploi infructueuses en 4 an et demi, et oui entre les galères des entretiens d’embauches, des lettres de motivations sans réponse, le doute, la remise en cause totale d’une personne parce qu’elle ne sait pas si c’est elle qui correspond à la société ou elle doit cultiver sa différence crois moi il y a de quoi écrire.
Je suis passée par tous les stades possibles et inimaginables, allant même juqu’à la dépression nerveuse. Crois moi il y aurait vraiment à écrire sur ce monde pourri qu’est celui du travail. Mais je ne veux pas et ne souhaite pas me lâcher sur ce billet, qui est une petite bulle zen et ou il fait bon de venir se ressourcer 🙂
Ah dernière petite chose ne me propose pas d’écrire sur ce thème je ne pourrais pas le faire tellement ma colère est grande face au monde du travail et de la société dans laquelle nous vivons… je vis les choses maintenant telles qu’elles et dans l’instant présent 🙂
J’aimeJ’aime
Merci Haydee ! Je pense que c’est dommage que tu ne veuilles pas écrire sur ce sujet ! Les meilleurs textes sont ceux qui viennent de l’expérience et des tripes !
Si tu veux parcourir le pavé de textes, c’est ici :
Cliquer pour accéder à betaunmondepourri2.pdf
Certains sont bien saignants 😉
J’aimeJ’aime
A vrai dire j’hésite depuis tes derniers encouragements, tout dépends dans combien de temps se termine cette expérience d’écriture 🙂
Je vais voir si l’inpiration me viens et qui sait tu auras peut être la chance de me lire 😉 sait on jamais….
En tout cas je ne suis pas totalement fermée au sujet, mais je ne pense pas que mon écris, sera apprécier vu que j’ai une image un peu à la « Renaud » ces derniers temps du monde du travail 😉
Si tu vois ce que je veux dire…..mdr à toi de me donner l’impulsion pour me mettre le pieds à l’étrier 🙂 si j’ose dire
J’aimeJ’aime
Au contraire, plus c’est trash, désespéré, engagé genre Renaud, mieux c’est dans le sujet, donc n’hésite pas, libère toi, écris, fonce !
Je suis presque trop sage sous ce rapport d’ailleurs.
J’aimeJ’aime
J’ai beaucoup aimé ton texte qui décrit ce monde du travail impitoyable , où la production compte plus que l’humain où le management est un art de vivre et où la solidarité une idée obsolète . Je crains fort que beaucoup d’entreprises ne soient dans cette configuration, et que tous les secteurs ne soient bientôt touchés par cette course à l’efficience, même dans des secteurs où l’humain devrait être prioritaire. Je suis encore un peu encore influencée par un audit qui a eu lieu cette semaine et des réactions qu’il a provoqué chez mes collègues .
Bonne soirée et bon week end
Bisous
J’aimeJ’aime
travail vient du mot tripalium qui veut dire « torture » en latin. Je me demande s’il y a jamais eu un âge d’or du travail, en tous cas heureuses les personnes qui aiment leur travail tout en trouvant leur équilibre avec leur vie privée.
J’aimeJ’aime
Bonsoir JB ,
En la Matière beaucoup à dire , autant à lire Naturellement ,
Pour s’épanouir de son Vivant . Le Travail devrait nous Instruire ,
Certains Hélas ne font que Produire , Par Manque de Temps et besoin d’Argent.
Créant de Faits un Monde Criant , où Toutes les Voies ne peuvent Devenir.
~
NéO~
~
Bien Loin d’apporter la Santé , Travailler devient Déplaisir.
Nos Pensées allant à Loisirs , Les Seuls à même de Faire Rêver.
J’aimeJ’aime
« Nos Pensées allant à Loisirs , Les Seuls à même de Faire Rêver. » joliment dit, merci Néo 😉
J’aimeJ’aime