La poésie ne parle pas forcément de sentiment, de mélancolie, d’amour au loin, de paysages inhabités… Non ! Elle peut être aussi joyeuse et coquine et jouer avec les mots, les sons, associer sensualité et nature pour une poésie gourmande.
Un petit détour par Wikipédia qui nous parle ainsi de la poésie :
« La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées, écrites généralement en vers, mais qui admet aussi la prose, et qui privilégie l’expressivité de la forme. Sa définition se révèle difficile, et varie selon les époques, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression différente aussi d’un poète à l’autre. Le mot « poésie » vient du grec ποιεῖν (poiein) qui signifie « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Le poète, héritier d’une longue tradition orale, privilégie la musicalité et le rythme, d’où, dans la plupart des textes poétiques, le recours à une forme versifiée qui confère de la densité à la langue. Le poète recherche aussi l’expressivité par le poids accordé aux mots comme par l’utilisation des figures de style et au premier chef des images et des figures d’analogie, recherchées pour leur force suggestive.
La poésie s’est constamment renouvelée au cours des siècles avec des orientations différentes selon les époques, les civilisations, les aires culturelles et les individus. On peut par exemple distinguer le poète artiste soucieux d’abord de beauté formelle, le poète « lyrique » qui cultive le « chant de l’âme », le poète prophète, découvreur du monde et « voyant » ou le poète engagé, sans cependant réduire un créateur à une étiquette simplificatrice1. » source ( poésie )
Disons que je vous ai concocté un menu agréable pour une bonne mise en bouche…
Un extrait du recueil :
»
La trirème
Sur la nuque rebelle
Je mettrai mon grain de sel
Afin que la belle
Se baigne dans la mer.
Nue sous les voiles
Poussée par le zéphyr
Je l’entraîne
Dans la trirème
De mon désir.
A l’horizon lointain
Je prendrai à dessein
Je forgerai ton airain
Pour qu’à l’ombre d’Ulysse
Je me glisse
Dans l’interstice
Dresse la drisse
De ton émoi
Faire éclater ton copeau
De bois
Et me régaler tout surchauffé
De l’eau de l’outre
Bien fraîche qui glisse
En mon gosier.
Dans le panier
J’introduirai
Mes doigts affamés
Pour me repaître
D’une cavité si ombragée
Prendre la dragée
Te sucer entre mes lèvres
Et quand le vit m’étreint
Enfoncer le rivet
Démarrer
La folle traversée.
»
livre et téléchargement ebook (interdit aux moins de 18 ans) ici :
oups ! y’a des courants d’air ici.. j’ai le nez qui se bouche ! 😉
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En fait si tu lis Nez à l’envers ça donne quoi ?:) La crique est à l’abri du vent, ceci dit :p.
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Vraiment très plaisantes à lire, ces poésies. 🙂
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Merci Stain, je compte en écrire d’autres au fil de l’eau 😉
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Je repasserai les lire volontiers. 😉
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