Les passions disparaissent complètement,
et soudainement apparaît la foi juste. »(tiré du shin jin mei, les poèmes de la foi en l’esprit, poèmes écrit il y a près de deux mille ans par l’un des premiers patriarches Zen)
Quelle que soit l’école bouddhiste (Zen, Tibétain, Theravada, etc.) on pratique la méditation bouddhiste, la méditation assise. Cette pratique révèle un nouvel esprit, une conscience plus ample : « si l’esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît » (autre sûtra Zen). Ca ne sert à rien de discuter, il faut expérimenter au moins une fois.
description de la méditation bouddhiste :
elle se pratique généralement sur un coussin (mais si impossibilité physique prendre une chaise !).
les jambes croisées afin que les genoux touchent le sol (en lotus ou demi lotus).
le bassin est basculé vers l’avant (c’est important, autrement dit rétroversion du bassin pour bien relier l’énergie du haut et du bas),
le dos droit en conséquence (et donc pas cambré j’insiste),
la nuque tendue,
le menton rentré,
et les épaules relâchées ;
on salue en joignant les mains devant soi en respect pour vous, l’univers, ce que vous voulez. l’important c’est l’intention, l’attitude.
la main gauche dans la main droite.
les pouces se rejoignent horizontalement, les yeux mi-clos.
La rectitude de la position s’accompagne d’une respiration ample et naturelle. On prend une inspiration courte et on expire longuement « par le ventre ». On doit sentir que ça va jusqu’en dessous du nombril. Le juste tonus musculaire sans tension permet à l’esprit d’être vigilant (vigie lent) et paisible.
Les pensées passent comme des nuages dans le ciel ; on les observe simplement sans se fixer ni en développer aucune (ce point est très important, on ne recherche rien.)
alors le mental s’apaise et c’est très agréable.
Si le mental malgré tout nous emmène dans une sarabande de pensées, se concentrer sur sa posture physique et la respiration, ce qui permet de couper l’activité mentale et de revenir dans l’instant dans son corps.
On pratique cette méditation pendant un certain temps. on salue pour terminer, respect envers l’univers ou ce que vous voulez.
Personnellement cette méditation m’accompagne régulièrementdepuis que j’ai l’âge de 15 ans mais au départ comme j’avais été victime d’une entorse du genou, je ne pouvais m’assoir même en tailleur alors je pratiquais sur les genoux en seiza, c’était douloureux et puis les ligaments se sont assouplis au fur et à mesure, je ne sais, et je pratique maintenant en demi lotus sur un coussin.
Il est important si l’on peut d’être initié dans un temple bouddhiste, sinon vous pouvez risquer d’adopter une mauvais posture physique ou plus grave de ne pas comprendre quelle attitude d’esprit vous devez travailler pendant la méditation, attitude qui est fondamentalement, observer et ne pas se fixer sur une pensée, une émotion, une sensation, observer et laisser passer. Sans but ni esprit de profit.
L’état de paisibilité vient comme un fruit involontaire.
je vous donne le lien où vous pourrez trouver les adresses des temples bouddhistes de beaucoup de traditions (Zen, Tibétain, Théravada…), il y en a partout en France ! :
lieux de pratique de la méditation bouddhiste (cliquer sur le menu « membres »)
et puis un lien vers un site bouddhiste qui parle des concepts du bouddhisme :
J\’aime la simplicité de tes explications , car c\’est ainsi ,n\’est ce pas !Mes meilleurs souvenirs de méditation dirigée ,c\’était dans un monastère en Thailande , (12h par jour, sans parler …etc) c\’était tellement simple et sans contrainte , chaque jour pour en parler nous allions voir Ajan et son sourire , et c\’était bien !Je pratique aussi le demi lotus et des fois le lotus complet , minimum 1h30 par jour !Et je souhaiterai que tout le monde puisse le faire :-))Merci
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je rappelle tout de même que c\’est pas une compétition ;-), le tout est que l\’on expérimente cette conscience plus ample, cette paix, cette fraîcheur… 10 mn surtout pour un débutant peuvent suffire, les occidentaux (la plupart) n\’ont pas vraiment le physique ni l\’habitude de supporter de longues durées de méditation.en ce qui concerne mes souvenirs, quand j\’avais 21 ans je fréquentais un dojo zen à Rennes (j\’étais étudiant). le mercredi je me levais vers 5H30 et à 7h on était 4 à méditer dans le dojo. à la fin pendant la récitation du sûtra du lotus, je battais en mesure avec un instrument en bois (mokku kyo)….. ah 🙂
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mince alors tu as été étudiant à rennes !!!! vu la période, on a finalement habité pas loin l\’un de l\’autre pendant quelques temps ! en tout cas merci pour la présentation de la pratique, ce sera testé rapidement, et je m\’appliquerai avec soin à m\’approcher de la méthodologie, car j\’avais déjà été sur le site des bouddhistes de france mais il n\’y a rien dans mon secteur… alors je vais pratiquer en autodidacte en attendant de pouvoir "concrétiser" la théorie… doux voyage et muchos besos por el viaje !
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