Je volais à des milliers de kilomètres heures et pourtant…
je n’avais pas de moteur.
En un clin d’oeil je survolai les pyramides d’Egypte,
admirai le temple d’Abu Dahbi.
Me rendis sur les rives du Bosphore…
et appréciai les senteurs orientales
Transporté par une joie mystique
je m’éloignai de la terre et découvris les anneaux de
Saturne, et les confins de la voie lactée.
Dans les oreilles une musique envoûtante qui
prit fin.
Alors je me réveillai péniblement
et réintégrai mon corps
maladroit.
Comme un marin titubant qui après avoir voyagé sur les océans
retrouve la terre
Comme un voyageur rattrapé par le jet lag
Comme un voyageur qui quitte un monde pour en retrouver un autre