Nous baignons dans un espace d’informations, nos sens récoltent les informations, notre esprit les traitent, nous sommes reliés à des machines plus ou moins intelligentes (de la machine à café à l’ordinateur deep blue) qui elles aussi nous envoient des informations, et prenant en compte ces informations, nous agissons. L’environnement alors réagit, nous interagissons.
La décision répond à l’information, l’action entraîne de nouvelles informations etc. tout ça dans un système pleinement interdépendant et fermé. Rien ne s’échappe du système.
Et la frontière entre l’homme et la machine est poreuse. Les machines deviennent des extensions de l’homme et l’homme suivant la vitesse de traitement de la machine devient une extension de la machine …
De plus même si on ne peut encore formaliser les émotions au niveau informatique et de la psychologie cognitive, on peut formaliser par contre les fonctions supérieures de l’homme, qui sont les mécanismes d’attention, la mémoire et les processus rationnels de décision. Du coup on se demande si l’homme est un modèle ou si le fonctionnement parfait de la machine est un modèle pour l’homme ?
L’humanité génère de plus en plus d’informations, les actualités sont des informations, les films sont des informations, les mails sont des informations, les livres sont des informations, les photos sont sont informations, tout ça génère un besoin croissant en bits.
Qui dit « bits » dit base de données, systèmes d’information, architecture informatique en réseau, architecture oracle où des serveurs informatiques stockent les données, les distribuent. L’internet entre autre supporte cette mise en réeseau où chacun peut se retrouver connecté à tout le monde. L’informatique devient le système nerveux de l’humanité toute entière, le nerf de la guerre. En cas de panne électrique longue, tout notre système économique serait désorganisé, les échanges de marchandises, d’argents anéantis, les famines, les queues, les paniques, le retour à l’état barbare. Ou cultiver notre potager mais mettre des miradors.
Mais l’informatique en réalisant une dématérialisation des supports offre une possibilité de sauvegarde en constante croissance, les circuits se miniaturisent, les systèmes sont de plus en plus efficaces. Les livres se vendent en e-book, dans une liseuse, je peux stocker une bibliothèque de 1 000 livres !
Ah donc (ouf je vous entends), j’ai écrit une courte nouvelle cyberpunk où l’humanité est dématérialisée. Rien de moins. C’est un nouveau territoire de mon imagination que j’explore. Et c’est assez excitant. 🙂
Présentation :
« L’immortalité est numérique.«
Elle s’appelle « Cyber Sonya ». Vous la trouverez sur Atramenta, lecture et téléchargement gratuits, ici :
Bon week-end à toutes et tous ! Vous restez trop longtemps devant votre ordinateur 😉
Ps : définition de la cybernétique : La cybernétique est une science des systèmes autorégulés, qui ne s’intéresse pas tant aux composantes qu’à leurs interactions, et où est pris en compte avant tout leur comportement global. C’est une modélisation de la relation entre les éléments d’un système, par l’étude de l’information et des principes d’interaction. (source, wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cybern%C3%A9tique )
Eh bien quel article, au final je me demandais ou tu voulais en venir
mais quand j’ai vu que c’était pour promouvoir l’une de tes nouvelles du coup je me suis sentie soulagée si j’ose dire car je croyais que tu allais nous parler de la manipulation, et les mécanismes du cerveau….. lol
Car justement hier soir avec des amis, on a parlé justement de dématérialisation de supports actuels et de l’accès à la culture et du savoir, cela rejoins un peu tes précédentes nouvelles, ou tu avais abordés ces thèmes….
Je n’ai pas encore lu Cyber Sonia je comptais le faire dans l’après-midi 🙂 Je reviendrais sans doute laisser mon avis dans les jours qui suivent, pour te faire un commentaire constructif 🙂
Bon week-end Jean-Baptiste
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Merci Van’, moi non plus parfois, je ne sais pas où je veux en venir, là par ex, j’ai simplement laisser s’enchaîner les idées et courir mes doigts sur le clavier sans trop me contrôler.
Maintenant je présente mes nouvelles un peu à la manière d’Eddy Mitchell à la dernière séance je trouvais ça très agréable. C’est mieux que balancer la nouvelle comme ça, je trouve.
bon week-end à toi
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