J’ai écrit un nouveau conte style mille et une nuit qui a pour toile de fond, la vieillesse, la mémoire, et le sentiment d’identité.
Je vais rappeler les 5 types de mémoires qu’on distingue en psychologie :
– la mémoire épisodique est celle des évènements et du contexte de leur acquisition (le week-end dernier j’ai mangé un délicieux plat centre africain mais c’était avec qui déjà ?:))
– la mémoire sémantique est celle des connaissances générales sur le monde (qui est notre président ?)
– la mémoire procédurale stocke les compétences (faire du vélo, faire l’amour, jouer au ping pong, chasser l’intrus)
– la mémoire de travail qui s’apparente à la mémoire vive pour un ordinateur est la mémoire qui permet de stocker des informations en vue de l’accomplissement d’une tâche (la mémoire de travail ou mémoire à court terme est limitée et c’est pourquoi nous les hommes avons certaines difficultés à faire plusieurs choses en même temps au contraire des femmes, c’est bien connu, elle englobe aussi l’attention).
La maladie d’Alzheimer touche la mémoire et tout d’abord la mémoire des souvenirs récents alors que la mémoire des souvenirs plus anciens est tout d’abord sauvegardée. Cette maladie est terrible car elle touche à ce qu’il y a de plus intime en nous, au sentiment d’identité, d’être à la vie. Je vous présente une peinture d’Uthermolen, qui a peint cette toile alors qu’il vient d’apprendre qu’il est touché par cette maladie. Ensuite il fera des autoportraits de lui tout au long de l’évolution de la maladie.
De manière beaucoup plus légère ;), personnellement, j’ai une mémoire de ma vie pas très bonne. Certains épisodes, je les oublie complètement ou presque, et quand je vois un film, après je me souviens si j’avais aimé, mais à part certains films, je ne me rappelle ni des scènes ni de l’histoire !
Et vous comment fonctionne votre mémoire ? 😉
Et donc c’est un conte des mille et une nuits à ma sauce.
Petite présentation :
Un djinn enlève Shéhérazade.
un extrait :
« (…)
Celui-ci pour conjurer le mal, écrivait dans un cahier relié d’une couverture en cuir ses actions et ses émotions au jour le jour qu’il enfermait ensuite soigneusement dans un coffre aux multiples serrures, de peur qu’un être mal intentionné ne s’en saisisse et ne le laisse ainsi démuni face au néant de l’instant.
Toutefois, au fur et à mesure qu’il écrivait, le livre devenait de plus en plus long, et il passait bientôt la nuit à relire le film de sa vie. L’aube pointait avec son cortège d’oranges dorées et de roses diaprées et découvrait le sultan, les yeux fatigués de l’effort pour se remémorer qui il était.
Un mauvais génie eut vent de la réputation de grande beauté et de vertu de Shéhérazade. Il décida de s’en assurer et pour se faire s’introduisit sous la forme d’un papillon « Éphémère ». Il voleta dans le grand jardin odorant et finit par se poser sur l’épaule de Shéhérazade. C’était certes un mauvais génie mais il était capable de reconnaître la beauté et l’intelligence quand elles se trouvaient devant ses yeux aux multiples facettes.
Immédiatement, il voulut la posséder (…) »
Lecture et téléchargement gratuits, sur Atramenta, ici :
Bonne lecture, bon week-end, bon défilé et n’hésitez pas à me raconter comment fonctionne votre mémoire, ça m’intéresse 🙂 !
Bravo le poète-philosophe
Suis plus e=mc², mais apprécie quand même
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Merci Céline ! Et dis moi as-tu une bonne mémoire ?
J’aimerais bien que tu nous expliques le boson de Higgs ! Ne crois-tu pas que dans un siècle, derrière le boson, on puisse encore trouver quelques chose ?
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jOli petit cOnte
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content que ça t’ait plu ;-), bisou la file amante
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