En ce jour d’élection démocratique, je vous présente une nouvelle érotique (interdite aux moins de 18 ans) dans un monde futur où la censure morale est omniprésente.

Présentation :

« Dans le futur, baiser est subversif.

Les contrevenants sont pourchassés.

 »

Un extrait :

(…)

Bien sûr nous sommes des dizaines de milliards d’êtres humains et le système aussi sophistiqué soit-il ne peut empêcher toute forme de marginalité. Il est fréquent de voir au journal holotélé de 20h, des « gardiens de la révolution », robots dépourvus d’âme mais aux moyen électroniques de détections et de répression extrêmement sophistiqués, emmener dans des fourgons noirs des dissidents en centres de redressement. Il n’est jamais par contre montré de reportages où on les voit libérés à nouveau et bien portants. Seul le grand suprême peut savoir ce qu’il leur est arrivé. Chaque jour, j’ai donc conscience que je prends un risque et que peut-être au lieu d’un client, je verrai débarquer un gardien de la révolution. Avec leurs yeux rouges, leur mâchoire d’acier, leur huit bras tentaculaires et leurs ondes de choc paralysantes. La peur me tenaille quotidiennement.

Aujourd’hui, vers 15h, mon aguichante visiteuse est venue tout près de mon petit bureau. Elle feuillette un bouquin pornographique et totalement irrévérencieux « La femme de ses rêves et autres fantaisies érotiques ». Sur la couverture, un loup-garou pénètre et (bbbiiiipp))  une jeune femme avec (biiiipp) . Je respire son parfum lourd, capiteux, à grandes inspirations, c’est un délice. Elle porte une mini-robe noire et, je devine, des bas. Sa croupe est bien rebondie comme je les aime (mais à dire vrai je suis sensible à la sensualité féminine sous toutes ses formes) et je lorgne ses cuisses avec envie. Sa pose est étudiée, le nez plongée dans le livre, ses petites lunettes d’intellectuelle (à notre époque, porter des lunettes est un signe de sophistication évident), une jambe bien avancée devant l’autre, je devine que sous ses rondeurs se dissimule un corps entraîné, peut-être fait-elle de la gymnastique ou de la danse moderne et même du jogging. Je balance.

Elle me regarde une seconde de plus que la convenance le permettrait puis elle dégrafe un bouton de son décolleté déjà bien échancré. Je suis interdit, stupéfait. Un seul geste lui a suffi pour me fasciner.

(…) »

Pour lire la suite (téléchargement et lecture gratuits), c’est ici  :

Bouche cousue

N’hésitez pas à faire des remarques, des critiques qui pourraient me permettre d’améliorer le texte.

Bonne lecture et bon vote ;).

Ce soir, tard dans la nuit je m’envole pour la Tunisie, Youpi ! Une semaine de vacance. A bientôt.