Il y a quelques temps, je suis parti en Tunisie dans un hôtel en bord de mer avec formule all-inclusive. J’avais le désir de quitter ma routine, faire les courses, la cuisine, la vaisselle, aller au travail. Trouver un paradis où je n’aurais rien à faire, quitter un monde pour en trouver un autre. Je suis donc arrivé dans un hôtel 4 étoiles, gigantesque et somptueux, avec de belles colonnes, une fontaine dans le hall, des escaliers majestueux. À l’extérieur, une jolie piscine aux détours agréables avec transats qui invitent à la sieste et à siroter des cocktails. Le must, une petite porte qui donne directement sur la plage de sable blanc et la mer bleue.
Pour m’accueillir des serveurs qui sont aux petits soins, des horaires à respecter pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le diner. Petit à petit j’intègre les règles de ce nouveau monde. Les serveurs me connaissent, apprennent à devancer mes désirs. Au bar, je me régale d’alcool de figue tunisien, de cafés, tout est compris. Ce sont des jours de quiétude. Tous les matins et les après-midi je me baigne, ensuite je bronze en lisant (à moins que ce soit l’inverse) allongé sur mon transat ; le clapotis des vagues, la rumeur des gens autour de moi m’accompagnent dans mon bonheur. Je m’habitue vite. Les jours défilent. Et je ne sors pas de l’hôtel ou presque, j’y suis vraiment bien.
Mais tout a une fin.
Dernier jour, je suis dans le hall de l’hôtel. Je regarde les grooms et les serveurs qui s’affairent comme d’habitude, la fontaine est là, je vais bientôt la quitter. Je me dis finalement je pars mais ce monde continuera de tourner sans moi comme avant.
Et dans un éclair, je me dis, c’est ça la vie. Je ne suis que de passage.
Les portes de l’hôtel s’ouvrent, le car m’attend.
Jean-Baptiste Messier 
Une petite parenthèse et une bulle ou parfois il fait bon de vivre n’est-ce pas ? ah je connais cette sensation douce et légère
Nous ne sommes que de passage et profitons des bienfaits de la vie dans l’insouciance la plus totale, un lâcher prise qui fait énormément de bien, rompre avec les habitudes et barrières du quotidien 🙂
Je me doute que tu auras profité à merveille de ce lieu paradisiaque 😉 et tu auras eu raison, belle et douce journée Jean-Baptiste 🙂
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à toi aussi, belle journée dans l’anjou paradisiaque (et félicitation ;))
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Merci mais j’aimerais quand même avoir un petit mail de ta part ça de fera d’autant plus plaisir 😉
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Que la fin est triste ……… cela donne envie, malgrès tout.
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oui Sandrine, je crois que c’est l’un des textes les plus tristes que j’ai écrit.
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Le » lacher prise » !!!! je vois ce que tu veux dire …ce que j’aimerais, c’est aller la-bas en complète immersion avec la couleur locale, les gens…oh que j’aimerais …
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Coucou Nine,
A dire vrai, je ne suis presque pas mélangé sauf avec les serveurs et les serveuses, comme le dit Van’ plus haut, j’étais et j’avais l’objectif de vivre dans une bulle agréable, parfois on en a besoin :-). Pour se ressourcer.
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Je suis kabyle du nord d’algérie, une région montagneuse.
Nous avions passé dix jours d’un hiver polaire exceptionnel!!!
Très dur car non habitués ni préparés à 2 mètres de neige, de froid
et toutes les conséquences…la nature étant imprévisible.
Par ton séjour agréable, je pense que tu rends service à la nouvelle
tunisie qui vient de sortir affaiblie d’une revo.
Bien amicalement.
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Coucou « Anonyme » ;),
Content que tu passes par là, j’ai été dans le haut Atlas au Maroc (j’ai fait le Toubkal), j’ai été en Tunisie mais je ne suis encore jamais allé en Algérie, j’aimerais pourtant beaucoup voir Alger. Et peut-être les montagnes de Kabylie … 😉
Amicalement
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