Une omniprésence invisible… Rawls (3)

Une omniprésence invisible

François Julien, dans son livre « traité de l’efficacité », démontrait que selon la philosophie chinoise, le pouvoir du souverain est d’autant plus fort qu’il est invisible. Pierre Bourdieu, Durkheim, ont mis en évidence l’existence de normes inconscientes qui régissent le comportement des individus. Un économiste tenant de la nouvelle offre a dit : « Les idées ont des conséquences ».

Or il apparaît que l’homme du XXIe, loin d’être spirituel, est bel et bien devenu un homo oeconomicus dans le sens où il a parfaitement intégré le comportement de maximisation du désir, d’égoïsme rationnel ou encore de rapport qualité-prix. L’utilitarisme est devenu est une norme inconsciente, à tel point que l’on a du mal à réfléchir en dehors de son cadre d’analyse. La pensée de Rawls a donc pour intérêt entre autre de fournir une alternative, un référentiel qui permet de mettre en perspective l’utilitarisme.

L’utilitarisme est fondé sur l’idée que l’individu est heureux quand il satisfait ses désirs, la société étant un groupe d’individus, le but de la société est donc de maximiser l’utilité collective de la société ou encore de satisfaire des besoins ou des désirs illimité par une allocation optimale des ressources rares (toutefois à cette époque on entendait par ressources rares le capital et le travail, la nature était considérée comme inépuisable). On voit bien que dans son essence, l’utilitarisme ne peut condamner par exemple l’esclavage, ou des inégalités sociales dans la mesure où cela augmenterait l’utilité globale de la société.

Dans ce système, le désavantage d’un petit ou d’un grand nombre peut tout à fait être compensé par un bien être économique plus grand. Récemment dans un reportage à la télévision, des reporters expliquaient qu’il n’était pas rare de rencontrer des salariés new-yorkais dont le salaire n’était pas suffisant pour louer un logement , en clair ils étaient des SDF ! On voit bien que le premier principe de justice de Rawls mis en évidence dans la seconde partie n’est pas respecté. D’autre part il n’est pas vrai non plus de dire que les inégalités dans nos sociétés libérales profitent aux plus défavorisés, on peut observer les phénomènes d’exclusion et de pauvreté, avec le développement d’associations comme les resto du cœur, Emmaüs, la banque alimentaire. Toutefois on remarque que des systèmes occidentalisés ont permis le développement de pays comme le Japon, la Corée, la Chine. Mais à quel prix payons nous notre « développement » (matériel s’entend) ? L’utilitarisme ne se préoccupe pas de la fonction de répartition.

Le deuxième principe de justice de Rawls (le développement des inégalités doit améliorer en terme absolu la situation des plus pauvres) est donc aussi invalidé. Le but pourtant déclaré de l’utilitarisme est l’optimum social. Dans cet état, l’utilité marginale sociale d’un bien est la même que le bien soit consommé par A ou par B, ce qui devrait au moins garantir un relatif bien-être minimal dans la mise en œuvre concrète de cette théorie. L’outil principal qui permettra d’établir cet optimum est son marché et surtout son libre jeu qui permet d’aboutir à l’équilibre général concurrentiel.

Or tous les théoriciens savent que même dans l’hypothèse où l’on atteindrait cet équilibre général (fondé par ailleurs sur des hypothèse irréalistes, atomicité de l’offre, de la demande, transparence des prix, libre circulation du travail et du capital etc.), il n’y a que très peu de chance qu’il corresponde à un optimum social. Nous constatons donc que l’utilitarisme que ce soit dans son essence ou dans son application normative ne satisfait pas et ne peut satisfaire aux principes de justice sociale.

Cette réflexion a pour but de mettre en évidence le besoin de penser en terme de répartition selon les principes du maximin, c’est à dire d’opter pour le système qui maximisera la position minimale, sachant qu’a priori, nous ne savons pas dans quelle situation sociale nous allons nous retrouver. Cela implique aussi de redonner au politique sa véritable place : au-dessus de l’économique. De façon très annexe, nous pourrions aussi étudier les origines sociologiques des tenants de l’utilitarisme, cela serait peut-être révélateur des motivations de cette théorie.

Il m’apparaît personnellement que se contenter du statu quo, se rapprocher le plus possible du laisser-faire, laisser-aller comme le préconise les tenants de Hayek ou d’autres ne peut que renforcer la position des classes dominantes. Ne rien faire, en l’occurrence n’est pas rien faire, n’est pas sans impact sur la situation des favorisés comme des défavorisés, et les tenants de ce genre de discours le savent très bien et comptent en profiter.

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Voilà c’est terminé (ouf diront certain(e)s !! et moi assi), si vous avez de relire cette modeste réflexion sur la justice sociale, vous pouvez aller ici (lecture et téléchargement gratuits) :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre36148.html#page1

pour les billet d’après, ça va être l’aventure et l’imagination, un tout autre domaine ! bon week-end à toutes et tous !

re ouf !!! mdr

A propos Jean-Baptiste Messier

J'ai toujours été guidé par l’idée de produire des textes originaux, provocateurs voire transgressifs. La littérature érotique est mon domaine de prédilection même si j'aime parfois composer des cocktails avec le fantastique, la SF ou la fantasy. J'écris aussi des chroniques sur des livres très divers et évoque parfois des sujets assez polémiques ou spirituels. A découvrir. ;)
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10 commentaires pour Une omniprésence invisible… Rawls (3)

  1. gdm dit :

    La formule des physiocrates du 18e siècle était « Laissez faire, laissez passez ». « laissez faire » signifie laissez les usines « fabriquer ». « laisser-passer » signifie « laisser passez les marchandises librement de pays en pays sans droit de douane ». Il ne s’agit aucunement d’un laxiste « laisser-aller ».

    Cette formule de nos anciens physiocrates est encore une formule valable dans le libéralisme économique actuel.

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  2. gdm dit :

    L’équilibre général, équilibre de Pareto, est une abstraction. Cette abstractio est utile pour la compréhension de certains processus économique. Mais cette abstraction n’est pas normative. Nul ne soutient que cet théorie de l’équilibre serait un idéal de quoi que ce soit. Cet équilibre ne prétend pas représenter la réalité.

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    • Si cet équilibre est normatif puisque bien des politiques publiques demandées par le FMI s’inspirent directement de cette conception.

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      • gdm dit :

        @Jean-Baptiste Messier
        Un économiste ne dira jamais que le CPP, concurrence pure et parfaite serait normatif. C’est à dire que ce serait mieux qui l’économie réelle ressemblait à cette CPP. Ce serait une erreur théorique impensable.

        L’asymétrie de l’information est la réalité. Toute vente est aussi une vente d’information sur le produit, sur son prix, sur le marché. Il faut souvent payer pour savoir. Le mot « information » est pris, ici, au sens le plus large. Il inclue la confiance dans la compétence du vendeur.

        Les autorités politiques sont toujours à l’affût de divers prétextes pour tenter de justifier leurs interventions dans l’économie. Et les médias relaient facilement les informations préparées gratuitement par les organes étatiques. Un journaliste est tenté l’utilisation d’un travail gratuit préparé par l’Etat. Cela lui évite de dépenser le coût de le refaire.

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  3. « Un économiste ne dira jamais que le CPP, concurrence pure et parfaite serait normatif. C’est à dire que ce serait mieux qui l’économie réelle ressemblait à cette CPP. Ce serait une erreur théorique impensable.  » pourtant on s’inspire bien souvent des hypothèses de la cpp pour justifier qu’il ne faut pas de monopoles, que les capitaux, les biens, la force de travail doivent se déplacer de manière optimale.
    Attention je ne dis pas que ce soit forcément mauvais mais parfois il faut savoir mettre de l’eau dans le vin de cet idéal sous peine de catastrophe social. Il faut comme dirait Jospin une régulation donc une vision politique au dessus de l’économique.

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    • gdm dit :

      @Jean-Baptiste Messier
      Vous dites « on s’inspire bien… ». Ce « on » est l’Etat. L’Etat déploie des trésors d’imagination pour inventer de nouvelles illusions pour justifier ses interventions ineptes dans l’économie. La CPP, concurrence pure et parfaite, n’existe pas dans la réalité. De même, la sphère parfaite des mathématiciens n’existe pas dans la réalité.

      Vous parlez de régulation. La régulation par le marché? ou bien la régulation par l’Etat. Chacun a mille exemples quotidiens et réussis de régulation automatique par le marché. Son mécanisme est prévisible et logique. Mais une régulation par l’Etat est nécessairement un échec. Son résultat ne peut être qu’ aléatoire. La cause d’un dysfonctionnement social a toujours pour origine une intervention de l’Etat. Ou, pire, une prétendue « régulation » par l’Etat.

      La raison du caractère systématique de l’échec de l’Etat est qu’il ne peut pas exister une autre norme de Justice que le Droit de propriété et la liberté des contrats. Or l’Etat, en régulant, viole systématiquement le droit de propriété et le droit des contrats. En violant le droit, les victimes réagissent pour réduire la nuisance ressentie. Les bénéficiaires les plus véloces, les lobbies les mieux organisés, profitent des subventions. Les exemples d’échecs de la régulation par l’Etat sont innombrables. Et il n’existe aucun exemple de succès de la régulation par l’Etat.

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  4. joe ailes dit :

    un petit couccou de joe ailes la bienheureuse! lol!
    gros bisous jean-baptiste!

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  5. Claudec dit :

    L’article qui suit est inspiré du blog : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    Inégalités sociales – Fondamentaux pragmatiques

    La pauvreté – comme la richesse – est une composante de la société, structurelle et mécanique, aussi relative qu’incontournable ; et les inégalités de toutes sortes en résultent. En prendre conscience serait le premier pas à faire pour atténuer cette pauvreté et ces inégalités, voire les maîtriser, à défaut de pouvoir les éradiquer. La preuve a en été largement administrée depuis plus 20 siècles, durant lesquels les raisonnements, les doctrines ainsi que les méthodes et les moyens appliqués pour les combattre n’ont fait que les augmenter et les exacerber.

    En occident comme ailleurs, dans les pays développés comme dans les autres, la société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, faite d’inégalités. L’exception y domine la masse ; le pouvoir y domine le peuple, la force la faiblesse, l’intelligence la sottise, le savoir l’ignorance , la richesse la pauvreté etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel –, plus s’accroît l’écart entre le sommet d’une pyramide sociale qui n’a pas d’autres limites que l’ambition humaine et les capacités de la planète et, à l’opposé, une base où règnent la pauvreté absolue et l’indignité, dernier état de la condition humaine.

    Il existe des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde, dont il faudrait pourtant avoir clairement conscience avant de tenter quoi que ce soit d’utile pour secourir durablement les plus nécessiteux d’entre nous, qu’il s’agisse de continents, de nations, de régions, comme d’individus.

    À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards aujourd’hui, dont 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur terre au début de leur entreprise. Et la population augmente, quotidiennement, de 220 à 250 000 âmes qui viennent dans leur grande majorité surpeupler la base d’une pyramide sociale dans laquelle le « descenseur social » prend le pas sur l’ascenseur du même nom démontrant, s’il en était besoin, que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.

    Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche de voir la bouteille en partie vide plutôt qu’en partie pleine et de faire ainsi preuve d’un pessimisme exagéré. À supposer que tous les hommes aient été pauvres au début de notre ère, ce qui ne saurait être le cas du simple fait de le relativité de la pauvreté – comme de la richesse bien entendu –, alors que le nombre de ces pauvres a été multiplié seulement par 4 à 5, celui de la population totale l’a été par 28. De quoi effectivement dédramatiser leur augmentation en nombre ! D’autant que le même raisonnement conduit, en supposant qu’il n’y ait eu que des non pauvres au début de notre ère – ce qui ne saurait davantage être le cas que le contraire – le nombre en est passé, par différence, de : 250 millions à 7 milliards – 1.4 milliards = 5.6 milliards, soit une multiplication par 22.4, d’où raison supplémentaire de se réjouir. Mais ce qui nous préoccupe ici est la pauvreté et sa progression en nombre ; et non leur progression dans ce qu’elles ont de relatif. Ce qui est important et prioritaire n’est pas de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres mais de savoir quels ont été ses effets sur la pauvreté. Quand bien même il n’existerait qu’une poignée de miséreux sur terre, c’est leur sort qui nous intéresse et non celui des heureux élus qui ont le bonheur d’y échapper. Or l’observation est indiscutable : le nombre de pauvres profonds a augmenté de un milliard et demi en vingt siècles, si nous ne chipotons pas sur quelques dizaines de millions.

    Quant à savoir si cette variation a connu des fluctuations ; quels en ont été les pics ou les baisses, il s’agit d’autres aspects de la question. Il suffit de réaliser qu’à un moment donné de l’histoire des hommes – en l’an 2000 – le nombre d’êtres humains atteints de misère profonde est inacceptable, même s’il est communément admis qu’il ne représente que 14% de la population totale de la planète ; certains prétendant que la réalité est bien supérieure

    En dépit du véritable escamotage du facteur démographique par la plupart de ceux qui se penchent sur le cas des pauvres, la pyramide sociale, pour aussi schématique qu’elle soit, met pourtant en évidence le fait que les pauvres des uns sont les riches des autres, dans une relativité universelle que non seulement les uns et les autres négligent, mais qu’ils contribuent à masquer avec un égoïsme comparable à celui des riches du sommet qu’ils ne font le plus souvent qu’imiter et jalouser dans leur impuissance. Ceux qui confondent richesse avec confort et bonheur avec richesse, démontrent ainsi que le sort d’un milliard et demi de pauvres réels et profonds leur importe moins que les enjeux de leur propre lutte, reprochant aux riches d’être nés ce qu’ils sont et tentant de leur arracher ce qu’ils leur envient, avec une rapacité obstinée. En dépit de leurs généreux principes, ils méprisent ainsi ceux dont ils sont eux-mêmes les riches tout en s’en prétendant les défenseurs. Ils ignorent, dans un égoïsme médian qui vaut n’importe quel autre, que tout ce qu’ils parviennent à obtenir pour améliorer leur propre confort est autant de moins pour plus pauvres qu’eux et, in fine, pour ces pauvres et miséreux authentiques qu’ils contribuent ainsi, la conscience plus ou moins tranquille, à priver de leur pain.

    Face à ce constat, s’il est possible de penser que l’accroissement de la population est porteuse de progrès, il est aussi permis d’imaginer qu’il peut avoir d’autres effets ? N’est-il pas en tout cas surprenant que si peu parlent de démographie ? Ne devons-nous pas, tous autant que nous sommes, ouvrir les yeux et en débattre sérieusement si nous voulons véritablement, sincèrement, offrir avec lucidité et réalisme quelques chances aux plus malheureux d’entre nous de voir s’améliorer durablement leur sort et au-delà celui de leur descendance ?

    Apprécier la mesure dans laquelle leur nombre influence le sort des hommes, tel est le vrai sujet. Car s’il est possible aux individus qui bénéficient d’un confort matériel évident de se livrer avec un certain recul à une telle réflexion, tout se passe dans l’opacité d’une misère aggravée par une démographie galopante pour les autres. Les nantis faisant par ailleurs cette opinion qui dénonce la pauvreté, n’est-il pas utile d’y réfléchir, spécialement à l’époque où la population du globe a franchi le cap des 7 milliards ? Nul doute que ce soit d’autant plus indiqué que cette dénonciation repose sur des critères d’évaluation contestables – et contestés.

    Soulevant davantage de questions qu’ayant la prétention d’apporter de réponses, les présents propos émanent d’un profane, selon le terme servant aussi bien aux scientifiques qu’aux religieux à désigner ceux qui n’appartiennent pas à leurs communautés. Néanmoins curieux de sociologie et interpellé par une misère omniprésente que la démographie entretient sans vergogne au vu et au su de tous, Candide voudrait partager les sentiments que lui inspire le croisement de ces deux disciplines. Son ambition de partage et de vulgarisation d’idées touchant à ce qu’il considère comme l’aspect fondamental de la vie en société et de ses difficultés, pourrait-elle lui être reprochée ?

    Les évidences auxquelles sa réflexion renvoie, déterminent en tout cas les conditions et contraintes sous lesquelles est placé un équilibrage dont la société moderne a le plus grand besoin :
    – La richesse et la pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre.
    – Chacun d’entre nous hérite à sa naissance de sa part de l’une et de l’autre.
    – La structure pyramidale de la société humaine est non seulement inéluctable mais incontournablement assortie de sa distance – variable il est vrai – entre sa base, la pauvreté, et son sommet
    – Si la richesse n’a pas de limites, la misère a la sienne, qui est le fondement même de la condition humaine, là où elle est le plus concernée par la démographie ; là où, absolue, elle peut descendre au niveau zéro, au-dessous duquel règne l’inexistence sociale.
    – Du fait de la structure pyramidale de la société, la croissance démographique s’accompagne d’une augmentation exponentielle du nombre de pauvres par rapport à celui des plus riches occupant son sommet.
    – Tuer les riches nuit à la richesse globale et aggrave le sort des pauvres, sans pour autant les faire bénéficier du partage qui pourrait en résulter.

    Aucune résignation dans ce qui précède, mais bien au contraire un appel à regarder la pauvreté pour ce qu’elle est réellement, à une échelle planétaire qui concerne dorénavant chacun d’entre nous, du plus humble au plus riche. L’histoire nous enseigne qu’une révolution chasse l’autre … jusqu’à celle d’après, aucune n’ayant jamais changé durablement quoi que ce soit à un ordre établi dont il serait temps de prendre conscience et de tenir compte avec l’intelligence dont l’homme est censé être doté.

    Une conviction par contre : si l’éradication de la pauvreté est un mythe, son endiguement dans des limites aussi tolérables que possible ainsi que l’élimination de la misère sont à sa portée. Niant une décroissance contraire au progrès qui distingue l’espèce, autant qu’une course irresponsable au « toujours plus », de tels objectifs passent toutefois, inéluctablement, par une croissance démographique maîtrisée, au profit d’une population contrôlée et pour le plus grand bien d’une planète qui n’en peut plus.

    Visiter attentivement à ce sujet : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com (articles et schémas). Agnostique et apolitique, la simple observation d’une réalité démographique, y est mise en relation avec la pauvreté et les inégalités sociales, en laissant à chacun la liberté d’en prendre ce qu’il jugera compatible avec ses propres convictions, aussi bien religieuses que philosophiques ou politiques.

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