Hiver dans lequel je me perds,
Froide terre.
Les arbres se dénudent,
J’écoute les oiseaux se taire.
La vie erre,
Plus près du mystère.
Cycle solaire
De l’homme de pierre.
Descente aux enfers.
L’Homme baisse les bras.
Enfin,
S’étouffe toute faim.
Renaissance en devenir
Phénix de mon essence.
Dépouillé de ses vêtements
Qui l’éloigne du firmament,
Sur la noire galère.
Subtile comme l’air,
Vieillesse,
Derrière ta rudesse,
Se cache la maîtresse
Du cycle solaire
Enflammée et altière.
Hiver tu me rapproches
De la vérité entière.
Oiseau de feu tu rentres sous terre.
L’homme de pierre,
Meurt et se dépouille,
De ses vêtements,
Qui l’éloigne du firmament.
Noces féroces,
de mon âme nue jusqu’à l’os,
Avec l’univers.
Pas d’effroi en hiver,
Je navigue sur la noire galère,
les yeux fixés sur le rivage
Sans âge,
Retrouver le paradis originel.
La licorne lui faisait face de l’autre côté de la mare. il lui sourit, un certain magnétisme devait émaner de sa personne, elle bondit au-dessus de la mare. Un peu rétive, elle le toucha de sa corne, au milieu de la poitrine, comme si elle voulait s’assurer de sa réalité, comme un aveugle aurait fait en touchant un visage. Seffour ne bougea pas. Il avança la main et lui caressa le dessus de la tête.
La licorne frémit et se transforma en femme. Elle était nue devant lui, belle de candeur et de pudeur, Seffour lui prit les mains et l’entraîna doucement vers un saule pleureur qui longeait la marre.
Ils s’allongèrent sans sentir la fraicheur matinale, doucement ils s’embrassèrent. Des primevères, des jonquilles et des lys, gagnées par leur énergie sexuelle fleurissaient autour de leur couple enlacé, ils se serrèrent l’un contre l’autre.
Ses seins caressaient le torse de l’Elonirte, c’était une danse de gestes, de mouvements d’amour, leurs corps s’entremêlaient dans une harmonie dont on n’aurait pu distinguer un début et une fin… La bruine (…)
L’Elonirte avançait dans le paysage blanc de neige. Il était torse nu.
Il faisait nuit et devant lui se profilait une forêt mystérieuse. La pleine lune brillait et faisait scintiller la neige. On voyait les volutes sortir de la bouche du beau jeune homme.
Il entra dans la forêt silencieuse et inanimée en apparence. Autour de lui des êtres mystérieux s’agitaient.
il prit un sentier, il ne grelottait pas, curieusement, et sa démarche semblait survoler la terre… une licorne l’observait, un peu fascinée, ce qui est le comble pour un être féerique. il atteignit une cascade qui plongeait dans une petite mare. Un sourire sur le visage, il s’accroupit, prit de l’eau dans ses mains et se la projeta sur le visage et le torse. puis il se releva.
La licorne lui faisait face de l’autre côté de la marre. il lui sourit, un certain magnétisme devait émaner de sa personne, elle bondit au-dessus de la mare. Un peu rétive, elle le toucha de sa corne, au milieu de la poitrine, comme si elle voulait s’assurer de sa réalité, comme un aveugle aurait fait en touchant un visage. L’Elonirte ne bougea pas. Puis il avança la main et lui caressa le dessus de la tête.
La licorne frémit et se transforma en femme. Elle était nue devant lui, belle de candeur et de pudeur, il lui prit les mains et l’entraîna doucement vers un saule pleureur qui longeait la marre.
Ils s’allongèrent doucement et lentement en se tenant la main, sur la neige, sans sentir le froid, doucement ils s’embrassèrent, la neige commençait à fondre au niveau de leur tête, ils se serrèrent l’un contre l’autre.
Ses seins caressaient son torse, une danse de gestes, de mouvements d’amour, leurs corps s’entremêlaient dans une harmonie dont on n’aurait pu distinguer un début et une fin… la neige fondait tout autour d’eux et bientôt le paysage de lunaire, devient comme un petit paradis avec un arc en ciel.
Le soleil les trouva allongés, la main dans la main.
Les oiseaux chantaient, leur front étaient paisibles.
Tu mérite amplement cette récompense Jean-Baptiste, j\’avais longtemps hésiter avec la poème de ClaudeM qui me parlait et trouvais très beau, mais que dire devant tant de talents présent sur ce concours. Et puis on es libre d\’aimer plusieurs poèmes après tout.J\’avais entendu parler du prix d\’excellence par certains membres de ma famille, aujourd\’hui il n\’est plus attribué qu\’à des "métiers d\’arts" me semble t-il.En tout cas la création est vraiment très belle et tu méritais vraiment d\’être récompensé, et tu as mes félicitations, car composer un poème complet sur un même thème je ne pense pas en être capable….Je vais relire encore une fois les chapitres qui composent cette nouvelle que j\’adore…. mais j\’avais cru en survolant ce billet que c\’était un extrait du prochain chapitre….. 😦 Gros bisous et bonne fête de Pâque.
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c\’est très pure il y a beaucoup de sagesse dans tes textes tu nous redonnes goût au contact de la nature, des animaux et de l\’homme.J\’aime ta façon de voir les choses.Encore mes félicitations pour ton travail tu le mérites tant.joyeuses pâques!bise et à bientôt!
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Félicitations l\’écrivain ! Et félicitations aussi à l\’artiste !
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J\’aime beaucoup ton poème, les deux vers "Noces féroces, / de mon âme nue jusqu\’à l\’os", je les adore.J\’en profite pour te souhaiter joyeuse Pâques!
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Van\’ < le 6ième chapitre est bientôt prêt, j\’ai bien "travaillé" hier. Heureuse ? ^^Tsat< j\’aime ce que tu vois dans mes écrits, bises :-)Soumeya < merci ! "Ecrivain"…. (long silence méditatif) …. si tu me considères ainsi, cela me réjouit !Marion < moi aussi, j\’aime ces deux vers plus particulièrement…c\’est vrai, parfois quand j\’écris, j\’ai le doute…. est ce que c\’est pas trop facile…. mais en fait il faut écrire fluide, sans trop se poser de questions, comme je le sens et au moins c\’est le reflet de ce que je suis… si on commence à écrire en se demandant " là j\’écris comme l\’idée qu\’on se fait de ce que doit être de la haute littérature ou je ne sais quoi", on se perd. Bon j\’espère que tu comprends ce que je veux dire ^^.Bises à toi
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Super contente je vais enfin pouvoir connaitre la suite….mais là je me vais commencer à compter les jours avant que tu me dise le jour de la publication….Mais je saurais patienter….Gros bisous
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superbe poème hivernal, je suis bien contente de voir arriver un printemps un peu timide chez moi!!!!!! c\’est une renaissance à chaque fois, je me sens comme la nature qui se réveille!ta nouvele érotique me fait frissonner….. lol! superbe morceau de musique, j\’apprécie beaucoup, le tout! bonne journée jean-baptiste bisous
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quel grand talentmerci pour ce partage Poéte
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Joe, tu frissonnes ? hmmm alors il faut insister, c\’est le printemps ^^. Bisous.Merci Indrana, tu sais que j\’aime beaucoup aussi tes peintures. C\’est ça qu\’il y a de bien avec les blogs, c\’est qu\’on peut découvrir des artistes, et tout un tas de sensibilités différentes… même si parfois je suis étonné 🙂
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Coeur et Talent sont aujourd\’hui couronnés de laurierLA NOIRE GALERE de Jean Batiste . . . L\’a remporté ! Bravo l\’Artiste !!! AMICALEMENT . . . AUBSY
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Bravo pour ce prix d\’excellence Jean Baptiste . L\’hiver est rarement chanté et tu le fais avec beaucoup de talent . Pour moi c\’est une saison d\’attente, la longueur des nuits me plonge dans un besoin de luminosité intense et c\’est avec beaucoup de joie que j\’accueille le printemps .Quant à ta nouvelle et dame licorne, je reste très attachée à la version printanière , le saule pleureur étant le premier arbre à verdir. Bonne journée à toi Bisous
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Aubsy, tu sais l\’important c\’est de participer, mais c\’est agréable de recevoir de jolis créas en échange, en tous cas merci pour tes encouragements :-)Oui Jazzy, moi aussi suis en attente de la luminosité mais cette année, je trouve que j\’ai réussi à mieux l\’endurer, à être plus philosopheJe ne savais pas que le saule pleureur était le premier à verdir, intéressant !
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bravo…..moi qui n\’m pas l\’hiver , ton poème a radoucit mon effroi ou mon nez froid….ééé..!!…jolis textes mais je préfère les chevaux aux licornes……..tu crois qu\’il y en a un qui va se transformer en prince charmant ?..euh amant….ééé..!!félicitation pour ton prix , mérité car pas simple de s"attaquer à l\’hiver..!penserai à toi qd je dirais bjr à madame " tour Eiffel "……..fais pô de bise ozourdui..! ze garde mes crobes…..
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le minimalisme et la rudesse de l\’hiver sont parfaitement exprimés dans ton poème.. une saison sans artifice, et qui invite au voyage intérieur !mais pour ma part, j\’ai tout de même une préférence pour les nuances de l\’automne ou du printemps..bises
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C\’est vraiment …. Très beau …ça touche et alors on a juste envie de savourer sans trop de motsMerci pour ce beau moment d\’émotionGros Bisous
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ahh oui p\’tit chamallo, un merveilleux spectacle t\’attend !Merci Babel, minimalisme et rudesse, oui c\’est ça :-)Lynette, content que ça t\’ait touchée 🙂
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tres beau et bravo
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C\’est vraiment très joli tout ça… quel talent ! Oh la la, faut absolument que j\’aille lire ce chapitre, toujours pas eu le temps, c\’est pas bien Sandrine, pas bien…. mais je vais le faire ! J\’en ai très envie en plus, j\’adore ton histoire !Belle après-m à toi !Des bisous !
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Texte hivernal sublimissime … j\’aime l\’hiver … c\’est ma saison préférée … !!! … C\’est un pur bonheur que de te lire …Magnifique journée …Ton amie …
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