La rage du rat
« je »
Au seuil de la mort, je me trouve ce jeudi 5 juin.
Le roman que j’avais entamé, je ne pourrais l’achever.
Cette vérité objective et subjective que je m’efforce de
capter, je vous la livre à travers le journal de mes derniers jours.
Cependant, le journal comme le roman sont le miroir d’une
même vérité intérieure : le journal par la réalité brute qu’il
présente ; le roman par son côté révélateur de fantasmes, d’inhibitions….
C’est pourquoi, j’ai rassemblé les 3 débuts de roman que j’avais
esquissés et le journal que je commencerai demain.
Premier début :
C’était un 24 juin, le soleil dardait de ses flèches
agréables et chaudes nos corps menus. Les rires pétillaient comme autant de
bulles d’une limonade que je buvais. Ma première décennie venait de s’achever.
J’allais avoir onze ans et je me sentais plus fort que jamais : une vie
pleine de promesses exquises s’ouvraient devant mes yeux rêveurs.
L’obscurité arriva de ses lents pas de chat et mes jeunes
invités, peu à peu, partirent. Ma mère, sans doute contente parce que la fête
s’était bien déroulée, mais aussi et surtout, parce qu’elle se terminait,
m’adressa un sourire de connivence.
J’étais un petit garçon rondouillet doté d’une maturité
précoce qui inquiétait parfois mes parents. Ce soir de St Jean (-Baptiste,
comme n’arrête pas de me le râbacher un garçon, qui s’appelle évidemment
Jean-Baptiste), ce soir donc de St Jean-Baptiste, il flottait une atmosphère
troublante.
Un certain assoupissement commençait à me perdre et je me
dirigeai vers la tombe de mon grand-père, tout au fond du parc. Par cette nuit
sans lune, mes pas glissaient sur l’herbe humide. Un léger murmure semblait les
accompagner. Je dois divaguer… je m’arrêtais pour surprendre le murmure. Je
repris ma course silencieuse. (Pourquoi ?).
Les arbres se racontaient leurs histoires centenaires de
leur langage incompréhensible.
c\’est fini ?! mince alors !
J’aimeJ’aime
Ben t\’es déçue ? mdr
J’aimeJ’aime
heu… ouiiiiiiiiiiii !
J’aimeJ’aime
Ben pourquoi ? 🙂
J’aimeJ’aime
moi j\’aime pas le mot fin, même si tu compliques tout en commençant par le début… et puis maintenant il faut que je relises tout pour voir si je comprends mieux parce que ce texte-là me paraît plus décousu que les autres… maintenant il faut que je réfléchisse un peu, c\’est terrible ce que tu me fais faire là ! pffff… et en plus maintenant il va falloir attendre pour une autre histoire en plus… grrr !
J’aimeJ’aime
non je commence de publier par la fin pour terminer par le début :)), comme ça quand le lecteur lit, c\’est dans l\’ordre :)) et d\’ailleurs je ne vais pas avoir d\’histoires à proposer pendant un certain temps…. la prochaine nouvelle est en cours d\’élaboration…celle ci oui est un peu décousue… une sorte d\’OVNI… c\’est au lecteur de faire la couture 🙂
J’aimeJ’aime
flûte, j\’ai glissé chef… c\’est bien ce que je voulais dire "même si tu compliques tout en commençant par la fin…", lapsus révélateur de la confusion ! dis, il faut que je prenne des cours de couture en plus des cours de psycho ? la psycho par correspondance, ça me paraissait jouable mais pas assez de temps, mais la couture ouh la la la ! je crois que j\’ai plus de chance de laisser la part sombre de la coquinerie faire le menu du jour té ! ;-D
J’aimeJ’aime