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Mon Dieu, je ne sais plus quoi inventer… inventer. Ça revient toujours à parler de soi-même. Timide, l’imposteur avance masqué. Catégories, dualismes, formes de l’esprit… si le soleil refuse de briller, s’amoncèlent les jours confus et sombres.
Et vous, et vous qui me lisez, tout entiers enfermés dans ces signes insignifiants, ne vous hâtez pas de me juger… je vous écris d’un endroit tellement isolé… certainement, quand vous lirez ces lignes, je ne serai plus de ce monde… Tant pis pour vous !
C’est par une soif insatiable d’absolu, comme dirait Lautréamont, que j’ai écrit ces quelques pages… qui ne sont que le pâle mirage… de la fin de ma vie, du début de ma mort.
> soif insatiablE sans "s"
j\’ai pourtant beaucoup lu pendant mes études littéraires, mais je suis passée à côté de lautréamont… comme d\’autres aussi, et je n\’aurai pas assez d\’une vie pour lire tout ce qui m\’intéresse !
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corrigé ! merci !
Pour Lautréamont tu devrais en lire rien que quelques pages, c\’est hors du commun, vraiment !
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"Je veux te saluer et te faire mes adieux ! Vieil océan, aux vagues de cristal. Mes yeux se mouillent de larmes abondantes, et je n\’ai pas la force de poursuivre ; car, je sens que le moment est venu de revenir parmi les hommes, à l\’aspect brutal ; mais… courage ! Faisons un grand effort, et accomplissons, avec le sentiment du devoir, notre destinée sur cette terre. Je te salue, vieil océan !
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