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Oberon, Ariel, Puck le corbeau, et toute la troupe de
farfadets, attendaient sous un soleil cuisant. Ariel tenait une ombrelle
au-dessus d’Oberon, ce qui n’empêchait pas ce dernier de s’éponger
régulièrement le front.
Le voyage avait été pénible. Merlin, grognon, avait refusé
de les télétransporter, prétextant qu’après tout il n’était pas leur bonniche.
Ils s’étaient glissés dans la soute à bagage de l’avion, qui emmenait René à
Ajaccio. Obéron s’épongea une nouvelle fois le front.
« Tonnerre, quand va-t-il arriver ?! »
Ariel attendait patiemment le retour de puck. Les farfadets
faisaient leurs singeries habituelles, insensibles à la mauvaise humeur du
patron.
« Croâ, croâ, ils arrivent » croassa Puck.
« bon, soupira Oberon, nous allons voir s’il a bien
trouvé son Graal. »
la bouche d’Ariel s’étira en un mince sourire.
Ils marchaient depuis huit heure du matin. A midi, ils
avaient mangé un casse-croûte. René était fier de sentir la jeune fille marcher
dans ses pas. Le soleil était maintenant à son zénith. René prévoyait qu’ils
allaient arriver à une rivière, la Spelunca, où ils pourraient s’arrêter et
faire une sieste, sous les frondaisons des châtaigniers.
« Curieux comme l’amour donne son relief à toute chose,
chaque arbre, chaque rocher. » pensait René.
Il se sentait détendu, certifié dans son existence même.
Quelque part, il avait cessé de chercher et du coup il avait
trouvé.
Ils aperçurent en même temps la vasque d’eau claire, une
sorte de baignoire naturelle qu’on trouve dans les gorges.
Un sourire échangé.
René contemplait son reflet dans l’eau d’un vert-bleu limpide.
Il sauta à pieds joints dans l’eau fraîche. C’était si bon de vivre ! Elle
le rejoignit avec force éclaboussures. Il l’enlaça dans ses bras. Ils
s’embrassèrent.
René se réveilla.
youpi ! c\’est parti pour de nouvelles aventures ! cette fois ci, c\’est l\’histoire d\’un rêve alors ? bz bz bz !
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C\’est l\’histoire d\’un mec… euh non d\’un jeune homme 😉 et tu verras mais oui le rêve est bien présent….
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