Samedi 10 février, l’enterrement.
Petit comité. Noir sur fond gris. Il neigeait à gros
flocons. N’étaient présents que les grands parents, les oncles et les tantes de
Kemper.
Toute la société qui les entourait naguère, avait déserté,
comme si le rejeton des Boyd portait la gale.
Il retiendrait la leçon. Il se vengerait.
Le prêtre prononça son oraison funèbre. Elle dura un quart d’heure.
Ce fut long. Les cercueils furent déposés dans les trous. Kemper jeta des
poignées de terre parce qu’il le fallait. Les grands parents maternels étaient
derrière lui. Ils le recueilleraient. Kemper ne versa pas une larme.
Ses parents lui avaient appris à aimer la vie ; en cet
instant, il la nia totalement, au plus profond de son cœur. De quelle façon, il
ne savait pas encore, les riches, les puissants allaient payer. O combien.
mais heu !!! trop court !!! plus on avance (ou recule ?) dans l\’histoire, et plus je me demande comment cela va finir… heu non, commencer !!! 😉
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le prochain billet est un peu plus long et dévoile le mystère ;-), merci lectrice !
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