Ta
dictature
Brésil, terre, favelas, ville,
policiers tueurs d’enfants…. Apocalypse !
Bogart
C’était par une de ces journées
crépusculaires où les nuages de pollution voilaient le soleil. Mordorée. Bogart
avançait à grandes foulées, écoutant les pas précipités du criminel, qui
trébucha… contre une boîte de conserve. « Bong » dit la boîte de
conserve.
Il pouvait maintenant le voir. Un
gamin de 10 ans qui avait volé…. Quoi ? Bogart ne s’en souvenait plus, et
d’ailleurs quelle importance ? simple instrument de la justice humaine, il
était. Le gamin avait choisi de s’enfuir par la décharge, ce qui n’était pas
idiot, il la connaissait certainement mieux que quiconque. Seulement, il avait
oublié qu’il était d’autant plus facile de repérer une personne dans une
décharge, qu’elle était seule. Et Inversement. Or, ils étaient deux : lui
et Bogart.
D’ordinaire, la décharge était
noire de monde, cherchant là leur maigre pitance. Mais les hommes, dans leur
déshumanité, avaient mis au point des plans qui permettaient de traquer et d’éliminer
les criminels avec un maximum d’efficacité. La surpopulation menaçait, il était
du devoir de la société de chasser des éléments nuisibles. Le plan, « décontamination
de la zone », avait été appliqué, une fois le délit constaté. Les forces
de l’ordre avaient prié, euphémisme, la population de déserter la zone.
Bogart se réjouissait déjà à l’idée
qu’une fois sa tâche accomplie, il pourrait regagner son home sweet home. Le gamin
devait s’être blessé, il se tenait le genou et reniflait par à coups. C’était
une belle journée ! Bogart s’approcha sans se presser de l’enfant et lui
colla son pistolet contre le cœur. « Baoum, Baoum » dit le cœur, « Bang »
dit le pistolet. Eclaté. Le service de nettoyage arrivait déjà.
Bogart soupira. Certes l’execution
avait été facile… Mais les primes pour vol, qui plus est par un enfant, ne
rapportaient pas beaucoup. Il avait réussi à amasser lentement 50000 slovos d’économie,
il lui fallait le double pour gagner l’immortalité ! si la ville ne
décidait pas de rogner la valeur du slovo entre temps…. Et il se faisait vieux.
J\’ai remarque que tu deviens un tres bon ecrivain, felicitations!
ahking
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xie xie ni ! 🙂
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