Cunégonde
« Putain, quelle journée »,
pensai je en moi-même en posant mon cul sur un pouf. Ma copine, Aline et moi,
on était allées voire de nouvelles robes chouettes, faire les boutiques, quoi !
De nouvelles combinaisons, ça ne manquait pas, mais pas chouettes, non « arachnéennes »,
texto l’étiquette. Vous comprenez ? Non ? Si ça peut t vous faire
plaisir, moi aussi ! Pourtant nous avions répondu aux questions de la
machine, comme d’hab’, quoi ! rentrer nos mensurations, ce qui nous
branchait comme robes, sexy, et tout le tin touin… «Arachnéennes ! »,
« Quésako ? » ai-je dit. Bref, comme on ne comprenait pas Aline
et moi, on s’est rabattu sur des combinaisons « fumées », moins intello, déjà !
On s’est précipité comme des fofolles dans la cabine d’essayage, pour voir la
gueule qu’elles avaient sur nos corps de déesse ! Comme dit l’adage :
« Y a pas de fumées sans feu », on était carrément incendié quand on
s’est vu après s’être habillées. Aline (mon Dieu qu’elle est bien roulée !)
était extra ! je mouillais aussi sec, enfin si on peut dire. Je lui
découvris la poitrine et lui baisai la pointe de ses seins. C’était carrément
jouissif ! Puis, voyez comme on est lié…. On s’est arrêtées toutes les
deux : « il faut se réserver pour la maison de désennuiement ».
On est rentré tranquillement à la
maison, toutes les nanas se retournaient sur notre passage, le regard allumé.
La porte de ma maison m’indiqua
qu’Aline était là. Il était 20h55 d’après mon horloge greffée. Je lui ai roulé
un patin, tout en la pressant contre moi, et avec les anneaux anti-G, nous
sommes allées à la maison de désennuiement. La salle de désennuiement, mon
Dieu, qu’elle est chouette, ce rouge, qui vous mord les tripes ! Pourquoi
de désennuiement ? comme si on s’ennuyait !