La philosophie du nomade
Le nomade est quelqu’un qui va d’endroits en endroits sans s’arrêter très longtemps.
Quelqu’un qui emporte peu de bagages avec lui.
Qui avance et ne s’arrête pas, les yeux fixés sur le courant de la vie.
Croyance en un fil invisible qui conduit sa vie de lieu en lieu et de rencontres en rencontres.
Le nomade n’a pas de foyer physique, son foyer c’est lui même.
La conscience vue comme un point fixe et le monde, la vie qui tourne autour de lui.
Le nomade pour suivre le fil de son existence, avoir l’impression de marcher
dans son destin, doit être à l’écoute de ses émotions, de ses intuitions, de ses sentiments
et agir en fonction de la perception de ce monde intérieur.
Le coeur vu comme un guide. Le nomade doit pouvoir éprouver et se détacher.
Aimer et laisser passer.
Petit à petit, il apprend à reconnaître les signes qui l’nterpellent, développe ses facultés intuitives, s’ouvre de plus en plus à la vie et l’aime sans s’arrêter à un de ses aspects.
Cependant, lui aussi doit être utile. Il lui est recommandé de maîtriser le courant impétueux et sans but a priori de la vie. Il lui est recommandé d’avoir un idéal, une conception du Bien. Donner un Sens à la Force de sa vie. Et la vie, si cet idéal est conforme, lui répondra.
Le véritable voyage est intérieur. Le temps n’est pas une obsession du nomade.
S’arrêter dans un endroit n’est pas forcément nuisible. Toutefois il est certain que se fixer dans un endroit, induit des habitudes, un décor, rencontrer les mêmes personnes peut donner l’illusion que la vie a une stabilité, une permanence qu’elle n’a pas. Nous aurons beau passé 70 ans dans un endroit, il n’en est pas moins vrai que ces 70 ans sont destinés à passer.
Ne peut-il donc avoir de famille ?
Il peut certainement connaître l’amour avec une femme, mais il paraît peu probable qu’il ait beaucoup d’enfants.
Il n’est pas interdit non plus d’avoir des racines.
Simplement, une conception plus libre de la vie de couple et de l’éducation des enfants.
Peut-être, le nomadisme solitaire ne correspond il qu’à une première étape. Après il peut se faire à 2 puis à 3 puis…., le but étant de favoriser la juste appréhension de la vie.
La vie vue comme un voyage : un pélerinage, toujours dans une plus grande conscience, car tel est le but : LA PLUS GRANDE CONSCIENCE.
voici un message que m\’a envoyé quelqu\’un du bout du monde qui est tombé par hasard sur mon site, sympa ! 🙂
"Salut petit crabe étoilé de la nuit, je ne peux te dire pourquoi me suis-je profilée sur ton profil á toi, n´empêche, garçon, ton texte sur les nomades m´a touché et apaisé…. je suis ma route aujourd´8 avec pour seule compagnie, mon sac á-dossée á la grÂce des Anges…et voilá, que de l´autre bout du monde je sens une âme qui ilumine, par sa sensibilité, ses paroles (oui je me suis posée la qu° á savoir d´ou viennent ces textes) mon coeur, et surtout mon si long pélerinage, sans fin et 100 faims! Obrigada amigo, petite crabellette lunaire & lunatik de minuit. "
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